Maya [RP d'entraînement]

Maya glissa lentement son manteau sur ses épaules. Le bout de tissus qui composait ce dernier était troué de toutes part, et laisser l'air glacé de la nuit s'engouffer a l'interieur de cette coquille percée. Maya remonta sur sa tête la capuche qu'elle avait ajoutée elle même au manteau, puis fit quelques pas dans l'unique piece de sa maison. L'humidité s'inflitrait facilement dans l'habitat de la jeune fille, les meubles presque inexistants et sals étaient calés collés au murs clairs, que Maya laissait nus, sans couleurs, ternes. Elle passa alors une main a l'extérieur de son manteau pour pousser lentement la porte de chez elle. Sa capuche, sous le vent puissant qui soufflait dehors, glissa, laissant découvrir une cheveulure sombre, sale et emêlée. Les yeux de Maya se plissèrent, cachant le vert emeraude qui les remplissaient. Sa bouche fine et élégante se contracta, ses dents mordaient ses lèvres, pour que sa gorge ne laisse pas échaper le cri de douleur que Maya aurait volontiers laissé échapper. Le froid mordant lui mangeait les bras, les visage et les jambes. Elle avanca lentement dans la neige qui recouvrait le sol de son petit village.

On la connaissait comme le fléau des marchands, qui volait les marchandises, et qui fesait partie de cette pauvre bande de jeunes qui s'amusaient à marquer leur présence par leurs bêtises. Mais Maya n'en fesait nullement partie. Elle volait, certes, mais faire partie de ces bandes d'idiots qui ne fesait que voler, pour desespérer leurs parents et embêter tout le village. Maya agissait seule, toujours, pour ne gêner personne. Et cela lui avait permis d'acquerire une autonomie parfaite. Elle se sortait de toute les situations, ou presque.

Maya se collait a la palissade qui servait de protection au village. Elle sentait chaque pauvre pique de bois racler son dos, ses épaules. Elle entendait le bois craquer, malgrès le vent puissant qui soufflait dans ses cheveux, ses yeux, son cou. Il sifflait a ses oreilles pour se predre dérrière la jeune fille. Il fesait hurler de terreur les branches des abres qui entouraient le village. Maya tira sur la capuche, où le vent s'infiltrait facilement. Maya avança jusqu'a une brèche dans la palissade, qui n'était qu'un porte. L'entrée et la sortie de ce village qu'elle n'aimait pas. Elle allait partir. Elle se remémora tout ces événements qui l'avait tellement obligée a changer, à devenir quelqu'un d'autre, a ne pas se soucier de ce qui l'entoure. A ne pas se soucier d'elle.

Si l'hiver n'était pas arivé aussi tôt, Maya aurait pu revoir ses parents. Mais le temps ne se contrôle pas, la nature ne se choisie pas. Maya aurait pu continuer à être celle qui plaisait aux gens, qui sourait tout le temps. Mais les hommes changent, lentement, petit à petit, et ses parents ne purent s'empêcher de lui laisser la maison, lâchement, la laissant dans se pauvre village, laid, mort... Maya n'en pouvait plus. Seule, elle ne put continuer sans aide, et tout le monde s'en est allé. *dégage, t'as pu de copain !!* Maya n'en pouvait plus. *Ha !! La fille de tout a l'heure !! Viens, on s'en va* Alors elle allait partir. Et devant la porte, elle n'avait plus que le vent, pour lui dire au revoir.